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L'ENFANT EN SOI

Un travail intérieur de retour vers l'harmonie.


Popularisé sous de multiples appellations, l’enfant intérieur ou l’enfant en soi, l’enfant divin, le vrai soi ou véritable soi est un concept issu de la psychologie qui s’est étendu aujourd’hui à travers le monde et dans de nombreuses professions liées aux mieux-être.

L’enfant a besoin d’amour, de temps, d’approbation, de jeu, d’attention et de soin pour pouvoir grandir et devenir un être actif dans le monde. Sensible à ce qui l’entoure, un cadre stable et nourrissant est nécessaire à son épanouissement. Il acquiert grâce à ses proches et à son environnement un sentiment de sécurité, d’agentivité et de confiance en lui qui sont les bases nécessaires pour sa vie d'adulte.

« Les expériences de l’enfance sont la trame invisible de l’adulte (…) Vous ne pouvez pas changer votre passé, ni guérir totalement votre enfant intérieur blessé, mais vous pouvez transformer votre nouveau lien, avec votre être enfantin » Ballet de Coquereaumont

Sensible à cette période charnière de la vie, le médecin psychiatre Carl Gustav Jung (1875 – 1961) et l’anthropologue Paul Radin (1883 – 1959) ont élaboré le concept d’enfant divin. Aspect universel de l’âme humaine et présent durant toute notre vie, cet archétype renvoi à notre potentiel de développement, à notre capacité de croissance, de renouvellement et d’évolution.



Porteur d’une part d’ombre et de lumière, l’enfant au cœur de notre être abrite  :

  • Nos traumatismes, blessures, douleurs, peurs, angoisses et frustrations du passé.

  • Notre vitalité et créativité qui nous permet de regarder le monde avec curiosité et émerveillement.

Facette fondamentale de l’existence, l’enfant que nous étions réclame encore aujourd’hui de s’amuser, rire, jouer et s’exprimer librement. C’est aussi lui qui nous rappelle à nos vieilles blessures lorsque l’on se sent tout.e petit.e face à son patron autoritaire ou abandonné.e quand notre conjoint.e. part en week-end.

Chacun abrite en soi un enfant qui regarde le monde avec des yeux pétillants de curiosité et d’émerveillement.

Une fois adulte, il est facile de se laisser entrainer par le stress du quotidien, les obligations et impératifs. Nous nous éloignons alors de cette part lumineuse qui vit en nous, bambin curieux qui fait des moments les plus simples une opportunité d’être heureux/heureuse. Refouler l’enfant en soi conduit à se sentir privé d’une partie de soi, à ne pas écouter ses besoins profonds, à avoir du mal à se prendre en charge, à se sentir vide, frustré.e, confus.e, fatigué.e, en quête de sens ou peu stimulé.e par la vie.

C’est souvent le cas lorsque :

  • On a vécu des événements marquants, une enfance difficile ou un traumatisme.

  • On a été critiqué.e, dénigré.e, rabaissé.e

  • Petit.e, on devait se comporter comme un.e adulte (ne pas pleurer, être responsable).

  • On se montre critique et dans le jugement envers soi-même ou/et les autres.

  • On se sent peu satisfait.e, envieux/envieuse des autres.

  • On cherche la perfection. On est rigide ou inflexible.

  • On considère que s’amuser, jouer ou rire est puéril ou déplacé en tant qu’adulte.

La question est alors : comment se mettre à l’écoute de son véritable soi ? Dans son œuvre sur l’Analyse transactionnelle, le psychiatre américain Eric Berne (1910 – 1970), soutient que nous possédons tous en nous trois composantes, qu’importe notre situation familiale, que sont :

  • Le Parent, qui a appris les règles et les fait respecter. Il peut se montrer encourageant, protecteur et aussi critique.

  • L’Adulte, qui pense, qui se montre objectif, expérimente et prends des décisions.

  • L’Enfant, qui ressent et agit. Il est libre, spontané et aussi soumis.

En développant une relation de collaboration entre ces trois fonctions intérieures, nous devenons capable de vivre avec plus de compassion pour nous-même. Par ce qu'on nomme le reparentage, on permet à l’adulte qu'on est devenu.e de rencontrer et prendre soins de l’enfant qu’on a été. Il ne s’agit pas d’entrer dans une régression illusoire vers l’infantile, mais de réhabiliter cette part de soi nécessaire, processus bénéfique et créatif, qui conduit à un développement psycho-social harmonieux.

Dans ce travail personnel d’acceptation, d'écoute et de bienveillance envers l'enfant en soi, nous nous permettons de :

  • Nourrir notre processus identitaire.

  • Vivre dans la joie, la spontanéité et la curiosité.

  • Identifier nos blessures anciennes, guéries et non cicatrisées.

  • Entendre nos véritables besoins au-delà des attentes et exigences du monde extérieur.

  • Devenir plus conscient.e de nos émotions, sensations et pensées profondes.

  • Se prendre véritablement en charge.

  • Avancer sur le chemin de connaissance et de rencontre authentique avec soi.

Outil de travail et de développement personnel, ce voyage dans le temps et ce parcours en soi nous rappelle que nous sommes malgré tout parvenu.e.s à traverser les épreuves mises sur notre chemin. Main dans la main, parent et enfant en soi découvrent et encouragent leur potentiel et étincelle respective, pour une vie plus créative et plus légère, porteuse de transformation.


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